Déficit foncier : les travaux déductibles

Lorsque vous louez votre logement non meublé, les loyers perçus sont soumis à imposition. Toutefois, les charges payées lors de l’année d’imposition peuvent être déduites. Si vos revenus locatifs n’excèdent pas 15 000 €, vous bénéficiez de l’abattement forfaitaire de 30%. Au-delà, vous êtes soumis au régime réel et vous pouvez ainsi déduire toutes vos charges sur facture. Cela inclut les charges de copropriété, la taxe foncière, les intérêts d’emprunt, les frais de gestion, les primes d’assurance et surtout les travaux de votre bien. Vous pouvez déduire quasiment l’ensemble des travaux que vous réalisez.

Déficit foncier, les travaux déductibles : nos conseils

 

Les travaux déductibles inclus les travaux d’entretien et de réparation telle que la peinture ou lorsque vous investissez dans des fenêtres plus isolantes. Parmi ces travaux on retrouve :

  • Les travaux de rénovation de l’intérieur du logement
  • Les travaux d’isolation afin de favoriser l’économie d’énergie
  • La mise en place d’un système de chaleur renouvelable
  • Les ravalements de façade
  • La rénovation de la toiture

Les travaux d’agrandissement ne sont en revanche, jamais pris en compte. Dès lors que vos dépenses liées à l’amélioration de votre bien sont supérieures aux loyers perçus, cela crée un déficit foncier. Ce déficit est alors déductible de votre revenu global (salaire…). Plus vos travaux sont importants, plus vous pourrez défiscaliser et alléger le montant de votre impôt sur le revenu. Pour rappel, 2018 est l’année idéale pour faire des travaux et créer un déficit foncier important. En effet, si vous réaliser des travaux en 2018, la totalité sera déduite une première fois sur la déclaration 2018 et une seconde fois à hauteur de 50 % en 2019. Plus le déficit est important plus l’opération sera rentable. Idéalement le déficit devrait représenter le double des loyers perçus.

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