Le taux de refus de financement continue de s’accentuer

Le taux de refus de financement de la part des banques a largement augmenté : en effet, il a même doublé ces derniers mois et s’élève à 15%.

Le taux de refus de financement continue de s’accentuer : la raison

Depuis Janvier 2020, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) exige que la part des revenus des nouveaux emprunteurs consacrée au remboursement n’excède pas 33% ce qui n’est quasiment plus pris en compte par les établissements lors du traitement d’un dossier, d’après Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.

Le taux de refus de financement continue de s’accentuer : les plus impactés

Les primo accédants et les ménages aux revenus modestes qui ont des apports faibles ou inexistants sont les premiers impactés par ces critères.

Les investisseurs locatifs sont aussi pénalisés, du moins ceux qui disposent déjà d’un crédit à rembourser. « Mais les banques jouent quand même le jeu, et utilisent la possibilité laissée par le HCSF d’octroyer jusqu’à 15% de leurs crédits en dérogeant à ces critères », explique Maël Bernier.

Le groupe bancaire ING a affirmé utiliser cette marge de flexibilité en grande partie pour les foyers qui ont des moyens d’acheter. « En août le volume de crédits distribués était à peine 10% inférieur à celui d’il y a un an » déclare Frédéric Neil, directeur de la banque en ligne pour la France. « Nous venons de lancer un prêt à taux zéro, jusqu’à 10 000 euros d’emprunt », Selon Olivier Balima, chaque dossier est examiné au cas par cas.

Partager ce contenu :