Comment créer un déficit foncier 

Comment créer un déficit foncier : rappel du dispositif

Le Déficit foncier s’adresse plus particulièrement aux contribuables fortement imposés. Le dispositif permet de réduire ses impôts grâce à l’acquisition d’un bien ancien nécessitant des travaux de réparation, d’entretien ou d’amélioration. Le déficit foncier peut être couplé avec d’autres dispositifs comme Malraux, Monument Historique et Pinel Ancien.

Comment créer un déficit foncier : choisir un bien immobilier à rénover

Afin de créer un déficit foncier et ainsi réduire le montant de vos revenus imposables, optez pour un bien qui nécessite des travaux de rénovation importants. Votre bien doit être loué pour les 3 années suivant l’imputation du dernier déficit foncier. Si le montant de vos charges foncières excède celui des loyers perçus, le déficit foncier est imputé sur le revenu global imposable jusqu’à 10 700 € par an et par foyer fiscal.

Comment créer un déficit foncier : réaliser des travaux qui vont être déductibles des loyers perçus

Les travaux déductibles comprennent les travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration ayant pour objet d’améliorer le confort. Parmi eux, on retrouve la réparation de la toiture, des murs, l’installation électrique, l’entretien de la chaudière, etc… . Les travaux d’agrandissement n’entrent pas dans les travaux déductibles comme ceux de construction ou de reconstruction.

Comment créer un déficit foncier : déclarer ses impôts

Une fois les travaux financés et le bien loué, vous devez remplir votre déclaration de revenus fonciers 2044. C’est le régime réel qui vous permet de déduire les frais et charges liées à la rénovation du bien, de votre revenu imposable.

Une fois le déficit foncier généré absorbé par vos revenus fonciers vous devrez payer votre impôt sur les revenus fonciers.

Il sera opportun de considérer un nouvel investissement en déficit foncier ou encore la vente de votre actif immobilier.

Dans ce cas, si vous avez réalisé une plus value, vous serez assujetti à l’impôt sur les plus-values immobilières au taux de 36.2%.

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