Les avantage du prélèvement à la source

Dès le 1er janvier 2019 le prélèvement à la source va être mis en place. Il existe un moyen pour tirer parti de cette réforme et il concerne tous les propriétaires de biens locatifs non meublées imposées au régime réel. L’astuce réside dans le fait de faire beaucoup de travaux en 2018.

2018 sera l’année blanche : les revenus non exceptionnels de 2018 ne seront pas imposés (type salaire, retraite, revenus fonciers récurrents…) afin de ne pas être taxés deux fois en 2019.

Ainsi, si vous ne percevez que des revenus «courants» en 2018, l’imposition sera annulée par le crédit d’impôt, et le fisc vous restituera l’avantage fiscal en septembre 2019.

Le fait que l’impôt sur les revenus courants soit annulé, l’intérêt d’avoir recours à un déficit foncier semble considérablement réduit. Toutefois, afin de ne pas encourager le report des travaux en 2019, ce qui aurait un impact négatif sur l’ensemble du secteur du bâtiment, le gouvernement a mis en place deux mesures.

Les avantage du prélèvement à la source : les mesures

  1. La déduction intégrale des dépenses de travaux payées en 2018.
  2. La prise en compte du montant moyen des travaux engagés en 2018 et en 2019 (au lieu de prendre en compte uniquement le montant des travaux engagés en 2019). Cette mesure ne s’applique qu’aux travaux « non urgents » réalisés sur un bien locatif acquis avant le 1 janvier.

Les avantage du prélèvement à la source : 3 cas possibles

– Vous ne réalisez aucune dépense de travaux en 2019 : dans ce cas, vous pouvez déduire 50% des sommes payées en 2018.

–  Si vous réalisez autant de dépenses de travaux en 2019 qu’en 2018, le montant retenu sera la moyenne de sommes payées durant ces deux années.

– En revanche, si vous reportez vos dépenses de travaux en 2019, vous ne serez imputés que de 50 % des sommes payées en 2019.

– Si vous avez des charges importantes en 2018 ou des revenus exceptionnels, vous devez concentrer toutes vos dépenses de travaux sur 2018. Ainsi les charges de l’année 2018 créeront un effet fiscal dès 2018 et en produiront également un en 2019.

Ainsi, si vos charges représentent plus du double des revenus fonciers positifs : il faut payer le maximum de charges en 2018, auquel cas attendre 2020.

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